Agriculture
Attelage
En 2009 B’A’A a travaillé pour mettre à disposition de l’association du groupe agricole de Galgouli deux attelages de labour.
Boeufs de labour financés par B'A'A pour le groupe agricole de Galgouli
Tracteur
En 2012, B’A’A a bénéficié du don d’un tracteur de la part du lycée agricole de Rethel. Les membres de B’A’A ainsi que les villageois remercient le lycée pour son soutien. La révision et la maintenance ayant été effectuées, le tracteur est en cours d’acheminement vers Galgouli dans un container organisé avec l’aide de 6 étudiants volontaires de l’ISEL , école d’ingénieur de logistique du Havre. Ils ont "baptisé" le projet TRACT'COEUR.
L’acheminement puis la mise en œuvre de l’outil sont supervisés lors de la mission du président de B’A’A, Claude Roquier, début 2013.
L'objectif est de rendre cultivable de nouvelles surfaces et améliorer les conditions d'exploitation des surfaces actuelles.
Chargement du tracteur dans le container destiné à Ouagadougou
Maraichage
La mise en place d’un maraîchage à Galgouli représentait le projet phare de B’A’A en 2012.
En collaboration avec la section des Anciens Exploitants CUMA des Ardennes, B'A'A a mis en place une action de collecte de métaux en fin d’année 2011 afin de financer la réalisation du jardin maraîcher au village de Galgouli au Burkina-Faso.
Cette opération fut une véritable réussite et nous tenons à remercier nos partenaires pour leur aide.
Un terrain avait été choisi par le groupe agricole de Galgouli en 2011 en raison de la proximité d’une nappe phréatique et de la qualité de la terre. Les villageois se sont occupés du défrichage du terrain. Une mission effectuée par 5 élèves de la faculté de médecine de Reims a permis de réaliser la mise en place d’une clôture autour du terrain de maraîchage afin de protéger les futures cultures du bétail et des animaux sauvages.
Enseigne du jardin maraîcher clôturé
Un puits au centre du maraîchage à été financé par B’A’A et réalisé avant la saison des pluies par l’entreprise SIB Frères.
Le terrain prêt ainsi que le puits, il ne manquait plus qu’un système d’irrigation pour faciliter la culture des légumes dans le maraîchage.
Claude Guillou, notre charismatique ingénieur en électricité à la retraite s’est occupé de la réalisation technique et de la mise en place d’un système de pompe électrique solaire. L’objectif du dispositif est d’assuré un niveau d’eau minimum dans une cuve au centre du maraîchage. Cet ensemble évite aux villageois de devoir puiser l’eau à 15 m de profondeur.
Grâce à cette action, 80 familles pourront cultiver des légumes et bénéficier d'un complément alimentaire pendant la saison sèche.
Première production dans le jardin maraîcher
Culture du niébé
Lors de la Mission de mars 2011, B’A’A ainsi que les membres du Bureau Agricole de Galgouli ont organisé la visite à Galgouli de M. Drabo, ingénieur agronomes de l’INERA, spécialiste de la culture du Niebe au Burkina-Faso.
Réunion du 20.03.2011 : Claude Roquier, M. Drabo de l’INERA et le bureau agricole
L’objectif de cette rencontre pour B’A’A était de permettre la culture d’une nouvelle céréale connue pour ses valeurs nutritives (elle peut contenir jusqu’à 28% de protéine) et améliorer le régime alimentaire des villageois qui ne consomme que rarement de la viande. Cette céréale a également la vertu de produire du fourrage consommable pour le bétail.
M. Drabo nous a fait l’honneur de présenter aux villageois différentes variétés de Niebe, connaissant chacune de leurs caractéristiques et leurs vertus. De la plus popularisée à la plus rare, de celle qui se récolte une seule fois dans l’année à celle qui permet plusieurs productions dans le temps, des espèces rampantes aux espèces érigées (60 cm), de celles qui se conservent facilement à celles qui risque de pourrir rapidement au contact de l’humidité, etc…
Différentes variétés de graines sèches provenant de l’INERA
A la suite de cet entretien, les villageois ont choisi la variété qui se prêtait le mieux au double usage (nourriture pour les hommes et pour le bétail). M. Drabo a ensuite expliqué les techniques agricoles et les précautions à suivre lors des différentes phases de développement de la plante. Il a également donné les consignes pour stocker et conserver la récolte.
Pour M. Drabo de l’INERA, qui cherche à diffuser la culture du Niebe au Burkina-Faso, cultiver cette plante à Galgouli, représente une expérience scientifique très intéressante vu la position géographique et le climat de Galgouli, situés très au Sud du pays.
Quel est le bilan suite à ce projet initié en 2011 ?
Apres plus d’une année passée, nous avons eu le plaisir de voir que la première récolte fut un succès. Les villageois ont récolté 200 kg de Niebe et nos jeunes qui sont parti en mission en aout 2011 ont eu l’honneur de goûter à un plat de Niebe.
La graine sèche est aussi communément moulue et consommée dans plusieurs plats traditionnels Africains, comme la bouillie, le pain, l’aliment de sevrage pour enfants ou encore transformée en beignets.
Image d’une des variétés présentées par M. Drabo, comme vous pouvez le voir une forme d’œil se dessine sur la graine.
Ce qui lui donne en anglais l’appellation de Black Eyed Pea (traduction : pois à œil noir), le nom d'un groupe célèbre de musique aux USA.